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60 ans plus tard, le GICAM, sanctuaire des CEO Camerounais : une institution, une histoire

Les regroupements et les mouvements associatifs ne sont pas seulement une particularité du Cameroun. Dans tous les pays du monde, les différentes entités que regorge la société se mettent ensemble pour mieux faire entendre leurs voix et mieux se développer. Les mouvements patronaux, particulièrement, jouent un rôle primordial sur le plan du développement économique des États. Le Cameroun aussi connaît en son sein plusieurs mouvements qui regroupent les créateurs de richesses, le groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM) demeure l’institution le plus puissant au sein de laquelle on retrouve la crème des dirigeants des entreprises du pays de Soppo Priso. Le GICAM après plus d’un demi-siècle s’impose comme l’institution majeure du patronat au Cameroun et l’une des plus influentes d’Afrique Centrale.

À la veille de l’indépendance du Cameroun, naît en 1957 le Groupement Interprofessionnel pour l’Étude et la Coordination des Intérêts Economiques (GIECIE). Cette institution sera la principale consacrée à la défense des intérêts des acteurs du secteur privé au Cameroun. 35 ans après sa naissance, le GIECIE va évoluer au début des années 90 et va subir des mutations importantes qui va entraîner une nouvelle réorganisation du mouvement qui passera par le changement de nom qui deviendra le groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM). Le GICAM dès lors devient de plus en plus actif, le mouvement multiplie les partenariats tant sur le plan local qu’international pour améliorer la compétitivité de ses membres et préserver leurs intérêts. 

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Célestin Tawamba président du GICAM

Fièrement se dresse à la Vallée des Ministres à Bonanjo depuis 2003 l’immeuble siège de l’institution qui est dirigée aujourd’hui par l’homme d’affaire Célestin Tawamba le tout nouveau président élu le 29 juin 2017. L’une des figures dirigeantes qui aura marqué l’histoire du GICAM demeure André Siaka, le puissant manager pendant 15 ans a conduit des réformes importantes au sein de cette organisation y compris la construction de l’immeuble siège. André Fotso (président 2011-2016) de regretter mémoire fut aussi un leader très dynamique.

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Immeuble siège du GICAM à Bonanjo Douala

Le Gicam dans les 25 dernières années a fait d’énormes progrès dans la promotion du dialogue secteur privé et public, l’organisation est pour beaucoup dans la mise en œuvre du Cameroun Business Forum et bien des décisions prises par l’Etat en faveur du secteur privé. Néanmoins, dans un pays où le secteur privé présente encore de nombreuses tares, le GICAM se doit en tant qu’organisation mère et regroupant en son sein les entreprises les plus importantes du pays de travailler pour une plus grande compétitivité des PME camerounaises qui doivent faire face à de nombreux challenges à l’instar des APE signé par l’Etat du Cameroun. Il est aussi crucial pour le GICAM aujourd’hui de s’intéresser aux nouveaux acteurs économiques que sont les jeunes qui excellent dans le développement de l’économie numérique afin de les encadrer pour un meilleur impact sur l’économie camerounaise de demain.

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Après 60 ans d’existence, le Groupement Inter-Patronal du Cameroun s’impose comme un mouvement plein de maturité. Depuis 25 ans, il s’est montré particulièrement prolifique en termes de réalisations et de force de proposition. Mais aujourd’hui plus que jamais, les yeux des Camerounais sont rivés vers lui pour le développement d’un secteur privé plus fort, plus juste, qui emploie les Camerounais dans les bonnes conditions et qui impacte fortement le développement du Cameroun.

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