Artiste pluridisciplinaire, puriste et prometteur. Il fait partie du cercle restreint des photographes de renom camerounais. À vouloir transmettre sa perception du monde au-delà de la photo, Max Mbakop nous promène dans son univers via l’art visuel qu’il pratique d’une main de maître. Ce nom, déjà bien connu de l’univers photographique, s’impose de plus en plus comme un innovateur en matière d’art visuel.
Max Mbakop sous sa casquette de photographe professionnel a à son actif une pléthore de collaborations avec diverses entreprises nationales et internationales. Pourtant, il est toujours soucieux de se surpasser ! Ses nombreuses études en des disciplines comme la scénographie, la marionnette, l’audiovisuel, la gravure sur plexiglas en attestent. Aussi, préoccupé de toujours partager son savoir, il met sur pied en 2010 kam’art Corp sarl, une entreprise de photographie et d’audiovisuelle sous laquelle il forme gratuitement en Photographie depuis 8 années déjà via la branche association dénommée kam’art. La résultante de ces formations a été le lancement de la 1ere édition de la biennale des rencontres photographiques de Douala (repdoul) qui s’est tenue du 10 au 13 janvier 2023. Par ricochet, il est actionnaire dans plusieurs structures à l’instar de kamite entertainment.
Ingénieur informatique de formation, Max Mbakop abandonne sa brillante carrière professionnelle après six ans de service pour répondre à l’appel de l’art. Du théâtre en passant par la scénographie et maintenant l’art visuel, il ne s’est pas ménagé pour atteindre ses objectifs. Aujourd’hui, on lui attribue 5 expositions solos (2016-2022) et 17 expositions collectives (2012-2023), la plus récente « les diplomates » est encore accrochée dans le musée de Bandjoun station. C’est donc sans surprise qu’il a aujourd’hui une place de choix dans ce secteur en pleine expansion au Cameroun.
Max Mbakop, personnage atypique, jovial et surtout bosseur est une valeur sûre des industries culturelles et créatives qui a su se démarquer de par son travail ardu au service de l’art, mais surtout de son semblable.
Nadia M.
