André HOT, l’architecte des carrières : bâtir des ponts entre ambition éducative et opportunités professionnelles
Dans un marché de l’emploi mouvant, où la valeur se mesure autant à la maîtrise des compétences qu’à la clarté d’un cap, André HOT s’impose comme l’un des bâtisseurs les plus méthodiques de trajectoires professionnelles en Afrique francophone. Entrepreneur social, stratège de l’employabilité et directeur général de Campus Métiers, Agence pour l’Orientation, l’Éducation et l’Emploi, il transforme l’ambition des jeunes en matière première économique. Sa méthode articule de manière cohérente Pitch Your Job, Boarding for Job et Mobility, trois leviers qui s’appuient sur une pédagogie exigeante, des diagnostics de potentiel et des partenariats solides avec le monde académique et l’entreprise. En cette Journée du vendredi 17 octobre 2025 où le Cameroun célèbre l’Orientation, il réaffirme sa mission avec une phrase qui résume tout son engagement : « Orienter, c’est éclairer le chemin et ouvrir des portes. »
Un architecte de trajectoires, pas un simple coach
Chez André HOT, l’orientation n’est pas un discours mais une véritable ingénierie. Il conçoit les parcours comme on conçoit un ouvrage durable. Il commence par analyser le terrain avec un diagnostic de potentiel. Il vérifie ensuite la cohérence entre le projet de vie, le projet d’études et le projet de carrière. Il déploie des plans d’action précis et il procède à un contrôle qualité rigoureux grâce à des ateliers intensifs de communication professionnelle, de networking et d’insertion. Cette grammaire de l’action s’adresse aux collégiens, aux lycéens et aux étudiants. Elle accompagne le premier emploi et la mobilité internationale. Elle vise l’employabilité réelle et mesurable sur le terrain.
La pédagogie de l’action, apprendre en faisant et performer en présentant
Pitch Your Job initie les lycéens et les collégiens à la construction d’un projet professionnel solide et à l’art du pitch. La caravane a déjà parcouru plus de trente établissements et a formé plus de deux mille élèves de terminale. Les finalistes défendent leurs choix devant un jury de professionnels, ce qui renforce la confiance, l’aisance à l’oral et le sens des responsabilités.
Avec Boarding for Job, André HOT installe des centres éphémères d’employabilité au cœur des universités et des grandes écoles. Chaque session fonctionne comme un bootcamp. Les candidats apprennent à professionnaliser leurs dossiers, à maîtriser les codes du recrutement et à développer les compétences transversales qui accélèrent l’accès au premier emploi. L’entraînement est intense, orienté vers des résultats concrets et connecté aux besoins du marché.
Mobility aligne le projet de vie, le projet d’études et le projet de carrière pour les étudiants qui souhaitent poursuivre leur formation à l’étranger. La mobilité n’est jamais subie. Elle devient une stratégie de création de valeur. Les filières sont choisies en fonction de leur potentiel, les passerelles de retour sont préparées et l’impact local est pensé dès le départ. L’objectif consiste à former des actifs humains capables d’augmenter la productivité des organisations et de renforcer les écosystèmes du continent.
Une expertise éprouvée, des terrains variés
La crédibilité d’André HOT se nourrit d’expériences accumulées à tous les maillons de la chaîne orientation, éducation et emploi. À la tête de Campus Métiers depuis plus de onze ans, il structure un portefeuille d’initiatives où le conseil, la formation et l’accompagnement se complètent. Au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, il a conçu et animé un programme qui renforce l’employabilité de jeunes issus de treize pays. Il a multiplié les conférences et les webinaires, avec des audiences souvent supérieures à trois cents participants, et a maintenu une cadence élevée de coaching intensif.
Son passage à aivancity Paris Cachan, où il a dirigé le développement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’a placé au cœur des formations qui associent intelligence artificielle, business et éthique. Ses responsabilités à emlyon business school, à Campus France et au réseau AEFE ont consolidé sa maîtrise des standards internationaux. Ses interventions comme invité spécial pour l’African Business Club et AfricTalents ont affûté sa pédagogie et son sens de la transmission. Partout, il a relié les aspirations des jeunes aux attentes du monde du travail.
Le code HOT : confiance, discipline, cohérence
Sa méthode repose sur trois piliers. La confiance en soi constitue un premier levier. Le diagnostic de potentiel n’est pas un verdict mais un révélateur. Il aide à nommer ses forces et ses limites, puis à se projeter avec lucidité vers un métier, un secteur et des compétences clés. La discipline vient ensuite. Les plans d’action sont cadencés, les objectifs sont précis et les indicateurs de progression jalonnent la montée en compétence. L’employabilité ne relève pas du hasard. Elle suit une courbe d’apprentissage que l’on peut piloter. La cohérence complète le dispositif. Les choix d’études et d’expériences répondent aux réalités économiques. Ils s’alignent sur des filières à valeur, sur des chaînes de compétences et sur des emplois émergents. L’enthousiasme ne se substitue pas à l’analyse. Il la met en mouvement.
Ancrage terrain, partenariats solides et résultats visibles
La force d’André HOT tient à sa double grammaire. Il parle aux jeunes avec clarté et respect de leurs contraintes. Il parle aux entreprises avec précision et souci de performance. Cette capacité de traduction alimente des partenariats qui ouvrent des portes. Les ateliers co-construits avec des entreprises engagées, les journées métiers et les sessions de coaching de masse, comme celles menées avec l’université de Garoua et MTN Cameroon, créent des opportunités tangibles. Les interventions télévisées sur STV ont élargi l’audience et renforcé la culture de l’orientation post-bac. Les résultats se voient dans des candidatures mieux structurées, des entretiens mieux préparés et des insertions plus rapides. Ces micro-victoires, mises bout à bout, élèvent la courbe d’employabilité du pays.
L’orientation comme politique d’impact
Homme de système, André HOT plaide pour une orientation conçue comme une véritable politique d’impact. Il propose des données partagées, un maillage territorial, des passerelles école entreprise, des observatoires des compétences et une cartographie vivante des opportunités par filières. Sa vision consiste à bâtir une infrastructure d’employabilité pérenne. Chaque établissement scolaire devrait disposer de mécanismes récurrents de mise à niveau. Les pitchs, les bootcamps, le mentorat et les simulations d’entretien deviennent des rituels utiles. Les entreprises contribuent à la définition des standards, aux côtés des pédagogues et des institutions.
Cap 2030, faire grandir une génération utile
L’horizon 2030 ne se résume pas à la recherche d’un emploi. Il s’agit d’apporter un service concret à l’économie. Les talents doivent renforcer les petites et moyennes entreprises en compétences rares. Ils doivent irriguer les filières stratégiques comme le numérique, l’énergie, la finance, l’agro-transformation et l’industrie. Ils doivent diffuser des soft skills capables de faire gagner du temps aux organisations, qu’il s’agisse de clarté d’expression, de rigueur, de sens du client ou de responsabilité. Dans cette perspective, André HOT parle de trajectoires durables, pertinentes et employables. Les parcours créent de la valeur pour les individus et ils créent de la valeur pour le pays.
Parole de bâtisseur
« Orienter, c’est éclairer le chemin et ouvrir des portes. » Cette signature résume une œuvre qui met la méthode au service de l’ambition. L’architecte des carrières ne promet pas l’impossible. Il organise l’effort, sécurise les étapes et accélère le passage de l’intention à l’impact. Par Campus Métiers et par l’ensemble de ses dispositifs, il bâtit des ponts entre l’école et l’entreprise, entre le talent et l’opportunité, entre l’ambition individuelle et l’intérêt collectif. Le Cameroun et le continent y trouvent un moteur fiable et mesurable de progrès.
Mérimé Wilson
