L’inévitable succès des fast food Tchop et yamo au Cameroun : analyse d’un projet bien structuré
Au Cameroun, les beignets haricots accompagnés de la bouillie se vendent partout, ça toujours été ainsi. Dans tous les coins des rues des villes et des campagnes camerounaises on retrouve ce repas culte. Que nous soyons en zone rurale ou urbaine, le prix des beignets haricots sont pratiquement les mêmes. Avec la modeste somme de 100 FCFA une personne dans un beignetariat (appellation générique au Cameroun pour désigner les lieux de vente des beignets) classique peut avoir son plat de BHB (code connu de tous au Cameroun qui signifie : beignet – haricot – bouillie). C’est dans ce secteur hautement concurrentiel que le jeune camerounais Idriss Nguepnang de retour au pays décide d’investir.
Pour certains au départ, ce projet était voué à l’échec, car se disait – il comment c’est possible d’investir beaucoup d’argent dans les beignets qu’on retrouve partout à moindre coût. Comment c’est possible de faire la concurrence aux vendeuses qui cumulent pour certaines des décennies dans le métier ? La réponse de Tchop et Yamo s’est faite rapidement, à peine ouvert, le Buzz du fast food a fait le tour du Cameroun. L’expression Tchop signifie manger et yamo a pour signification aimer. A côté du Buzz, le management avait mis tous les ingrédients en place pour faire vivre aux clients qui passaient sa porte une expérience unique. Du décor, en passant par le design des couverts et l’accueil, Tchop et yamo a tout mis en œuvre pour faire découvrir à sa clientèle une nouvelle expérience avec les beignets.
Avec un Cameroun qui se modernise, les populations affamées d’expérience, la soif de découvrir et l’envie de vivre les nouvelles sensations ouvrent un boulevard d’opportunités pour les entrepreneurs. Tchop et yamo a su comprendre les besoins du camerounais moderne et à apporter une réponse tailler sur mesure. La vision du Fast food aujourd’hui est de s’étendre en Afrique et ensuite d’aller à la conquête du monde avec les beignets haricots. En attendant, à Yaoundé et Douala les populations tchop et yamo le BHB.