Tout au long de l’année 2016 et 2017, le gouvernement camerounais a passé beaucoup de temps à parler de l’économie numérique comme une solution miracle pour le développement du Cameroun. C’est déjà bien de parler du numérique, mais le comprendre sera encore mieux. La force du numérique se trouve dans la capacité qu’elle a à fédérer les différents métiers et à simplifier la vie. Comme nous le disions dans une précédente analyse, le Cameroun a besoin des start-ups qui apportent une réelle valeur ajoutée et des solutions réelles à nos problèmes existentiels.
Le numérique est une occasion rêver pour les milliers d’artisans que compte le Cameroun de mieux se vendre et de développer leurs activités à l’échelle nationale et internationale. La communauté d’internautes camerounaise aujourd’hui bien qu’en constance évolution représente un marché potentiel important. Si les jeunes start-ups ne veulent pas s’intéresser aux potentiels des artisans camerounais, ces derniers doivent s’organiser pour prendre l’assaut du net. Plus que jamais grâce au numérique l’artisanat camerounais peut décoller au Cameroun et au-delà. Le génie de créer ne peut pas servir si derrière le génie de faire connaître ses créations n’est pas développé.
Il est important pour les artisans camerounais voir tous les entrepreneurs de comprendre que le numérique n’est pas une affaire des jeunes non ! C’est un instrument puissant pour le développement de tout type d’entreprise. Le numérique va au-delà des clashs et des débats inutiles sur les réseaux sociaux. Il est un instrument de transformation sociétale incroyable. Avec les milliers d’artisans que compte le Cameroun répartis sur l’ensemble de son territoire, le numérique représente une belle solution pour sortir ces deniers de la précarité et de faire d’eux un socle important pour le développement du Cameroun. S’il est vrai qu’il existe un musée virtuel camerounais (très mal connu), nous devons aller plus loin et faire de l’artisanat camerounais un produit présent partout au moindre clic.
