Jeune Talent

Paul NGONGO, la voix forte des barmen camerounais

Un entrepreneur forgé par l’expérience et la résilience

Dans l’univers dynamique du divertissement et de la vente de boissons au Cameroun, Paul NGONGO est une figure incontournable. Entrepreneur self-made, il incarne la nouvelle génération de leaders qui, loin des sentiers battus, ont su transformer une passion en un engagement structurant pour tout un secteur.

Président du Collectif des Barmen du Cameroun, il a longtemps milité pour la reconnaissance et la professionnalisation des exploitants de bars et de débits de boissons. Ancien vice-président du Syndicat National des Débits de Boissons et Bars du Cameroun (SYNDEBARCAM), il a œuvré pour une meilleure représentativité des acteurs du métier. Mais c’est surtout à travers le Centre de Gestion Agréé (CGA) – La Voix du Barman, qu’il a fondé après la crise du COVID-19, que son influence s’est affirmée.

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Loin d’être un simple exploitant de bar, Paul NGONGO est avant tout un stratège, un bâtisseur et un porte-voix. Dans un secteur longtemps considéré comme informel et peu structuré, il apporte une vision, une organisation et une ambition nouvelle.

Détecter les opportunités, construire un leadership

Le parcours de Paul NGONGO est avant tout celui d’un homme qui sait observer, comprendre et saisir les opportunités. Dès son plus jeune âge, il a baigné dans l’univers des bars, côtoyant de près les réalités du terrain. Mais au-delà de l’exploitation quotidienne d’un débit de boissons, il comprend vite que ce secteur souffre d’un manque de structuration et de représentation.

Sa capacité à tisser des liens avec les acteurs clés du métier – des barmen aux promoteurs, en passant par les fournisseurs – l’amène à devenir une référence naturelle, un conseiller sollicité, puis un acteur engagé. Il ne se contente pas de gérer un établissement : il fédère, mobilise et agit pour défendre les intérêts d’une profession souvent sous-estimée, mais essentielle à l’économie locale.

La pandémie, un tournant décisif

Comme pour de nombreux secteurs, la crise du COVID-19 a marqué un point de rupture. Les bars et snacks, piliers de la vie sociale et économique camerounaise, ont été durement frappés par les restrictions sanitaires, mettant en péril des milliers d’emplois. Pour Paul NGONGO, cette période a révélé l’extrême vulnérabilité du secteur et la nécessité de créer des mécanismes de résilience et de structuration.

C’est dans ce contexte qu’il lance le Centre de Gestion Agréé (CGA) – La Voix du Barman. Plus qu’une simple initiative, c’est un outil de transformation destiné à offrir aux exploitants de bars et de débits de boissons un accompagnement fiscal, administratif et stratégique. L’objectif est clair : professionnaliser l’activité, donner aux barmen des outils de gestion solides et structurer un secteur clé de l’économie locale.

Un leader reconnu et une communauté mobilisée

Paul NGONGO n’est pas un entrepreneur ordinaire. Son influence dépasse désormais le cadre des établissements de nuit. Il s’impose comme un véritable porte-parole du secteur, un homme qui porte une vision et fédère une communauté. À travers le Collectif des Barmen du Cameroun, il milite pour une meilleure reconnaissance du métier, une réglementation plus adaptée et une professionnalisation accrue des acteurs.

Son engagement lui a permis de s’entourer d’un réseau influent, composé d’autres professionnels partageant sa passion et sa détermination. Aujourd’hui, son combat ne se limite plus à la seule gestion d’un établissement : il travaille à transformer durablement un secteur souvent laissé pour compte, mais dont l’impact économique et social est indéniable.

Dans un pays où le divertissement et les lieux de rencontre occupent une place centrale dans la culture urbaine, Paul NGONGO est bien plus qu’un entrepreneur. Il est un bâtisseur, un visionnaire et un catalyseur de changement. Son travail et sa détermination témoignent d’une conviction profonde : les barmen camerounais ne sont pas de simples tenanciers de bars. Ils sont des acteurs économiques à part entière, et leur voix mérite d’être entendue.

MW

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